dimanche 1 décembre 2019

                          LA REUSSITE 

Charlotte arrive avec une main toute enrubannée de pansement ! Les sourcils froncés et la mine dépitée...
Elle vient de faire un looping en trottinette fatal pour son engin. Mais rapidement "Elle dit j'ai de la chance ! j'aurai pu me casser une jambe, un poignet ! et bien non rien de tout ça ! " Ces seuls mots lui ont permis de détendre ses sourcils frondeur et sa mine a repris un air content.
La belle histoire :

Judith et son mari Julien, son fils Arnaud, sa fille Marion sont une charmante famille en proie à une mauvaise passe de chômage avec le cortège qui l'entoure des problèmes financiers...  
Chaque matin chacun recherchait sur internet les offres d'emploi et filaient à des rendez-vous sans suite. Mais Judith un matin s'est réveillée en sursaut et se leva en pétillant de joie, 

"J'ai fait un rêve prémonitoire ! C'est Mamie Renée qui me l'a dictée du ciel ! Nous allons nous désembourber de tous nos ennuis !"
Son mari et les enfants restaient de marbre. Tant de solutions échouées, des galères traversées qui abiment la confiance en soi donnent à chacun une moue dubitative. 
Arnaud dit à sa soeur doucement :
"Elle craque Maman où quoi ?...

Judith "Allez tous dans la cuisine ! je vous explique !
Je suis folle de joie !!"

Son mari : " Tu ne crois pas que tu t'emballes un peu vite 
d'un seul coup ?  Nous qui sommes au bord du gouffre, il nous faut les pieds sur la terre pas dans des rêves qui ont traversé ta nuit ! Bon allez raconte ce qui te soulève de tant d'enthousiasme.

Toute la famille accoudée sur le bar attend les mots de Judith...
"Voici mon rêve ! Toi chéri dit elle à son mari, tu es passionné par la cuisine  à la maison, tu es créatif, raffiné, et tu nous composes des repas dignes d'un grand restaurant. N'est-ce pas les enfants ? 
- "Ah oui ! "disent-ils en coeur 

" Pourquoi tu continuerais à chercher du travail dans le tertiaire d'une multinationale qui écrasera l'homme talentueux que tu es.... l'homme généreux et créatif... 
" Toi Marion, tu crées des desserts très gourmands, délicieux et super bien présentés ! 
" Arnaud, tu aimes passionnément la déco, le contact avec les gens ! 
Moi le commercial et l'organisation me vont bien. 

Arnaud "Maman tu veux en venir où exactement? "

Judith :" Nous allons tout simplement conjuguer nos talents !
J'ai tout vu dans ce rêve. Nous allons créer un brunch dans des lieux éphémères. Nous amènerons une déco : tables chaises, canapés, vaisselles et tout ce qu'il faut.. . Nous créerons un endroit très cosy ! accueillant, chaleureux avec des mets créatifs de votre père et les desserts de Marion.
Je vais faire une étude de marché, un business plan, un crédit. 
 Nous nous lançons ensemble pour vivre enfin nos passions respectives et retrouver un niveau de vie décent !

Maman c'est quoi cette histoire ? Tu crois que les banques vont t'accorder un crédit ?...

Judith : "Je m'occupe de tout ! si vous êtes d'accord pour me suivre sur ce projet familial ?"

Arnaud :" Tant de persuasion ! Mais tu vas être déçue chérie si ça ne marche pas ! 
Chacun exprime ses doutes, ses craintes, car tous étaient bousculés par cette soudaine perspective de créer son entreprise. 

Judith : "Ca va marcher je vous le dis !! Alors prêts pour l'aventure ?"

Finalement chacun adhère à ce projet qui leur parait un peu fou. Mais aucun ne voulait décourager la Maman qui avait repris possession d'une fulgurante énergie...

Judith se débattu du soir au matin pour réaliser ce projet. Et l'avenir se montra de plus en plus prometteur devant le succès grandissant. Beaucoup de travail pour chacun, peu de temps pour soi.... Mais le succès les attendait au bout de toute ces énergies déployées

.... Les clients faisaient la queue dehors sur le trottoir pour se ravir du meilleur brunch de Paris ! L'endroit chaleureux, dans une déco design... pour une fête des papilles firent envoler les finances de cette famille au sommet... Ils étaient suivis partout où ils allaient. Ils ont ensuite développer leur concepts en franchise. 

Tout à changer pour eux. Ils ont acheté un immense appartement à Paris, avec terrasse, une résidence secondaire à la campagne.  Ils sont tous unis dans une même force d'amour et de partage. 


Après quelques années, ils sont très fiers de Judith. Merci à leur grand-mère Renée qui est venue du ciel, la visiter une nuit...









samedi 23 novembre 2019

                           C'EST UN SIGNE !

Charlotte, ce matin à les mèches rebelles, elle a pris
 un coup de vent avant d'arriver à la rédaction ! 
Mais toujours sportive, elle arrive sur les chapeaux de roues de sa trottinette pas électrique !

Voici la belle histoire. Ariane raconte :

J'habite  sur la butte Montmartre avec pour voisin le Sacré Coeur. Sa vue sublime domine Paris   et soulève toujours en moi le même émerveillement ! 

Quand je veux prendre le bus le matin, en face de chez moi, systématiquement j'arrive trop tard !
La seule chose que Je vois, le dos de l'autobus et sa grande affiche publicitaire.  Son grondement de moteur semble démarrer avec arrogance, pour me dire : trop tard ! Sans compter les fois où le chauffeur a fermé ses portes devant mon nez, et mes mains écrasées contre la vitre ! j'avais couru comme une folle pour en arriver là, dépitée ... Essouflée, je poursuivais désormais le chemin à pieds.  

Cela a duré des mois. Pourtant, chaque fois je visais avec minutie l'horaire de son passage. Mais rien à faire ! Le comble de tout, j'étais toujours dans "le trop tard."

Du coup, cela m'a tellement agacée, j'ai décidé de ne plus prendre l'autobus ! Et de me forger des mollets de sportive, en marchant à pied une demie heure ! Fini ce transport qui nargue sa passagère manquée par une bouffée de fumée, de son tuyau d'échappement ! 

Cette petite déception du matin : Terminer !! 

Un beau jour,  je suis dans le hall de chez moi, et là, je vois l'autobus à l'arrêt. Très zen,  en me disant : 
"Cette fois, je m'en fiche pas mal, puisque j'y vais à pieds."

 Une satisfaction m'envahit. 
Je pousse la porte, je traverse, et l'autobus toujours là... Le chauffeur me regarde... Il m'attend.... Non ? je n'y crois pas ! Et bien si, l'incroyable arrive. 
 Le bus m'attend vraiment.  Je monte et remercie beaucoup le chauffeur... D'ailleurs, il a du trouver bizarre mon excessif merci, comme pour une chose extraordinaire. 

Je me suis dit voilà un signe  d'une leçon de vie. Quand nous voulons trop quelque chose, "à tout prix"  voilà bien  la pire méthode pour y parvenir.  Il faut un lâcher prise ! de la distanciation. là, il se produit parfois, qu'une porte fermée à 5 verrous s'ouvre comme par enchantement.  Si nous observons bien les signes de  notre quotidien, ils peuvent nous offrir une richesse pour le verbe être !




mardi 19 novembre 2019




       LE CHOIX D'UNE VIE 
                                                         
Enfin Charlotte arrive devant  la rédaction avec une trottinette électrique, cheveux au vent, et manteau flottant derrière elle ! toujours les oreilles couvertes par son bonnet Incas ! 
Voici la belle histoire :

Constance 96 ans, une énergie hors du commun qu'elle décrit ainsi : "Je suis née sur du 220 volts et je mourrai sur du 340 volts !". Elle pose ses mots  avec un accent chantant du sud. Des intonations de sa voix  montrent l'émotion qui surgit... Elle  raconte :

"Je me suis mariée bien jeune, plutôt heureuse du choix de mon mari. Gentil, courtois, avec des égards, amoureux tiède mais sincère.  Jusqu'au jour où nous avons eu un enfant... Un garçon. Celui-ci est né avec un handicap qui n'a pas été diagnostiqué tout de suite. Après des errances médicales terribles, un mot a été donné : Autiste. 

 Mon mari s'éloignait de plus en plus. Il se désintéressait de notre famille. Il me dit un soir :
"Maintenant, tu choisis, soit nous vivons ensemble tous les deux et tu mets notre fils dans une maison spécialisée, ou soit je pars je divorce tu entends !"

Alors là mon sang n'a fait qu'un tour... Je lui ai répondu tout de suite :
"Tant que je serai vivante jamais notre fils Paul ne quittera notre maison ! Jamais je ne le quitterai ! A prendre ou à laisser."
Mon mari n' a pas perdu de temps, il a pris une valise et claquer la porte. Je l'ai revu pour le divorce... et une autre fois dans la rue avec une jeune femme, il poussait un berceau.

Aujourd'hui à 96 ans, je suis tellement heureuse et fière de mon fils. J'ai tout prévu pour après, quand je ne serai plus là...

Paul est le plus grand bonheur de ma vie ! J'ai tenu ce que j'ai dit de ne jamais l'abandonner et de lui offrir le meilleur. Même à mon âge je m'occupe de lui, mais lui aussi, il prend soin de moi.  il me bouleverse de son Amour.  Du haut de mon grand âge, Je n'ai abandonné aucun combat pour lui et cela sera vrai jusqu'à mon dernier souffle !







dimanche 17 novembre 2019

 Chers Amis,

Votre fidélité à toute épreuve et vos emails nombreux me rappellent vers vous ! 

Quelle joie de voir l'intérêt suscité pour les belles actions ! Notre quotidien "trottinette, métro, bus,
 boulot  et enfin dodo" est propice à cela si nous ouvrons grand les yeux. Chaque personne qui vous rencontre doit repartir plus heureuse après vous avoir côtoyée ! L'acte le plus désintéressé, permettant juste de donner à sentir notre humanité ensemble. Bien voir "l'autre moi-même". Juste une philosophie de vie, il n'y a là rien de religieux.  Allons donc vers nos belles histoires !
                                  
                                 

lundi 2 mai 2011

la belle histoire : l'enseignement

Charlotte arrive avec les lunettes accrochées dans la paille de son châpeau. Le sourire toujours au rendez-vous pour traverser la vie d'un pas plus léger. La rubrique de Charlotte : Anaïda explique  " En cours de terminale il  est arrivé notre nouveau prof de littérature... Toute la classe regarde l'arrivée de cette femme obèse qui avance lentement dans sa robe large et longue avec pleins de fleurs jusqu'aux pieds. Ses souliers semblent avoir vécu des kilomètres de pas... Ils baillent un peu...  Elle porte sous le bras un épais dossier à grosse sangle comme rongée par une souris !   une moue  pas aimable suffit à nous orienter vers l'offensive...    Pas un regard, ni un sourire encourageant vers son jeune auditoire. Un bonjour timide lui effleure cependant sa petite  bouche rouge cerise.  D'entrée de jeu nous devons tous écrire une fiche sur  nos auteurs préférés, le pourquoi des choix et  nos attentes sur les cours. En conclusion  une question avec beaucoup de lendemains "Que représente la littérature  pour vous ?".  
Pendant nos studieux écrits, la prof sort  d'une sacoche isotherme  un gâteau à la crême qu'elle grignote tranquillement sous nos yeux étonnés. Nous entendons ses menus coups de dents dans la mousse et la pâte feuilletée. Chacun sourit en douce... Quel est ce prof gourmand ?  je crains que les essais de Montaigne ne soient chahutés dès son premier  chapitre. Mais quand Melle Larosière commence à nous parler de Gustave Flaubert, du mouvement romantique, du réalisme...  Elle commente  avec une  force  jaillissant tout droit d'une passion. Ses mots donnent soufflent et vie au chef d'oeuvre de Mme Bovary...   Tous les élèves sont transportés au coeur de la littérature.  Devant   ce professeur un  silence captivé devient palpable... Sa force d'expression est communicative et chacun cultive une curiosité boulimique sur les trésors littéraires... Nous sommes  suspendus à ses mots... Quand son cours s'achève une légère protestation s'élève "oh non déjà !"  Non ! C'est avec mille regrets que nous la regardons sortir de la classe avec un petit macaron rose entre les doigts... Nous voudrions connaître la suite, tout le programme sans la moindre interruption. En un mot elle est  passionnante et passionnée ! Je n'ai jamais rencontré un personnage avec un tel charisme un enthousiasme si transmissible, si généreux. Elle  nous guide vers une  curiosité implacable  des belles lettres.  Nous avions pris tellement d'altitude, plongés en plein XIX ème siècle que la retombée dans notre salle de classe fut brutale et perdit tout enchantement.   On se réjouit même de la croiser dans un couloir...D'ailleurs tout le monde en convient sa seule présence est éblouissante ! Merci Anaïda pour cette belle histoire...

jeudi 31 mars 2011

la belle histoire : Une soirée pas comme les autres

Charlotte est  arrivée comme le printemps, à grands pas ! Elle revient après trois épreuves d'hôpital pour son parent dont elle s'occupe. Enfin tout est rentré dans l'ordre.
La rubrique de Charlotte : Faustine explique sa soirée d'un nouveau genre. Genre très ancien remis au goût du jour...  "J'ai réuni mes amis chez moi avec l'idée de partager une partie d'histoire de nos familles ... En décor pas de cheminée, juste une grande table avec des tréteaux pour un  dîner  gastronomique ! Foie gras de Cahors ,confit de canard, pommes de terre sarladaises, avec champagne et en dessert un Millas  grandiose tout simplement... Des chandeliers mettent une note d'ambiance  pour une simple lumière...
Après cet émerveillemnt des papilles nous nous sommes tous réunis les uns près des autres comme nos anciens pour une veillée... Chacun avait amené une photo d'un être cher et raconta une histoire forte vécue avec celui-ci.   Tellement de coeur, de sensibilité, de tendresse se sont mélés en une sublime symphonie que les émotions furent d'une intensité sans nom... Le "hors du temps" se transposait dans  un présent palpitant de vie .
Le grand-père Jean-Baptiste, il se mettait toujours en bout de table, la place du chef de famille... . Il était le gouvernement à lui seul et le faisait savoir par ce geste immuable du dépôt de la soupière sur la table. Hors c'était son épouse la cuisinière...
Aussi une autre histoire, la mamie Jeanne si magnifique qui  a offert de l'amour dans tous les actes du quotidien sans relâche, sans s'économiser jusqu'à son dernier souffle... Ses petites mains pleine de tendresse n'étaient pas conçues pour recevoir elle ne savait que donner... Tous les témoignages  convergaient vers un point commun : l'amour...
Une très belle soirée qui nous rappelle que la mémoire de nos familles est au coeur de nos constructions d'adulte.
. Cette soirée nous reliait à tous avec une force sans commune mesure... "Merci Faustine pour cette belle histoire.

jeudi 3 mars 2011

La belle histoire : des semelles de vent ... tous les jours.

Charlotte arrive avec sous le bras une bouteille pétillante  aux agrumes à zéro pour cent.... C'est sa nouvelle boisson du moment.  Elle boit ce soda dans une flûte  à champagne en cristal. Elle se refuse à prendre  un verre à moutarde avec Franklin la tortue. Pourquoi ?  Parce que la flûte à champagne suggère un air de fête et elle veut cette suggestion tous les jours !!
Charlotte à la rédaction :  Lili nous confie une belle histoire.  "J'ai été subjuguée lors de ma visite dans un château par un vigneron. Je ne bois que des boissons sucrées ou de l'eau minérale... donc je n'ai rien d'une cliente potentielle.  Mais personne ne peut bien sur  le deviner.
"je vais vous proposer une dégustation." dit il en me tendant un verre de vin rouge.
"Regardez sa robe couleur rubis ... La vigne est cultivée par ma famille de père en fils de façon artisanale. Toutes les grappes de raisin sont cueillies à la main. Ce vin vient d'une vieille barrique de chêne que vous voyez là." 
 Il porte délicatement le verre du précieux jus à ses lèvres d'un geste délicat... Son regard s'illumine...
Le vigneron continue la suite de l'histoire et un petit groupe de personne s'agglutine autour de lui pour l'écouter... "Le vin est souple avec des arômes de poivron vert . Une attaque en bouche de genièvre et baie rouge surprend la douceur du palais.  Une senteur d'agrumes sous une coulée de fraise surmontée d'une pointe de pêche domine.  Cela ressemble à la composition musicale d'un orchestre où l'harmonie  touche au sublime...  Une chaleur de terre circule insidueusement...  En fond, il apparait des petites touches de cassis mélées d'une note végétale de bois de ronce.   Une note de noisette grillée apparait  comme un point virgule qui reviendrait dans un texte... Cela sent les pierres du terroir aride et  les herbes folles qui dansent sous les caresses du vent... En fin de bouche survient avec intensité un bouquet aromatique d'abricot qui se pique d'une pointe  de citron vert ... Ces saveurs s' entrechassent  gorgées de soleil !
J'étais subjuguée par ce  récit je passais tour à tour du sucré à l'acidité au paysage des vignes, à la terre... le vigneron n'était plus un vigneron mais un concurrent direct d'Arthur Rimbaud. J'ai acheté une caisse de vin  à cause de cette envolée de jolis mots."  Une belle histoire pour nous inviter à vivre la poésie le plus possible en toutes choses !

mercredi 16 février 2011

La belle histoire : Un autre regard

 Aujourd'hui Charlotte arrive avec un étonnant pas de course qui a quelque chose de ressemblant avec le kangourou. Elle bondit  dans les airs d'une façon inhabituelle. Elle voyage avec des nouvelles baskets à "bascule" nommé plus étonnament "tone ups" Une technologie qui permet de muscler les mollets, les cuisses, les fessiers simplement en marchant sans passer par la salle de gym ! Cà plus son intérêt pour la diététique... 

 Charlotte est prête pour sa rubrique :  Agathe nous raconte une rencontre fortuite dans son immeuble.  " J'étais dans l'ascenseur avec mon voisin de pallier Jules. Quand nous montons   12  étages ensemble cela  offre  un lieu de conversation privilégié.
Le jeune homme m'a dit d'un air le plus désabusé qui existe :"Ce soir encore des pâtes toujours des pâtes" 
Agathe :"et les pommes de terre ?"
Jules :"Non ! c'est uniquement pâtes... Bien triste tout ça !"
j'ai rebondi aussitôt dit elle : "Oh ! mais c'est formidable ! Vous pouvez cuisiner un jour des tagliatelles à la Carbonnara ; une autre fois des papillons aux 3 fromages ou des spaghettis à la bolognaise ; des macaronis au gruyère ; des torsades au jambon... 300 variétés de pâtes même en couleur peuvent enchanter  vos repas.  Mais surtout dressez une belle table comme pour une fête ! Vos repas n'auront plus le goût de la monotonie mais du festif ! "
Jules était stupéfait : "Ah vous alors ! vous avez changé mes tristes perspectives de repas en réjouissance !!  je n'en reviens pas ! Mais c'est vous qui avez raison ! "
Agathe dit avoir depuis rencontré Jules. Ce dernier parle avec engouement de ses nouveaux dîners "enchantés"
"Un vrai bonheur à entendre ! Depuis tous nos voyages d'ascenseurs sont une fête de cuisine...  D'ailleurs il a même dépassé la frontière des pâtes pour des ragouts de pomme de terre... "Mais  l'essentiel : désormais Jules  a perdu son air désabusé !"  

mardi 8 février 2011

Une belle histoire : offrir le meilleur de soi même

Bonjour à tous

En premier lieu merci pour votre fidélité  et vos messages qui m'encouragent terriblement  ! Je tenais à vous faire partager une belle histoire... encore une ! 
Je suis aidant familial comme vous le savez et désormais je participe à une association Aidant attitude qui est très active.
Son président Fondateur Pierre m' a  emportée dans la participation  du site actuel .  J'ai donc crée une rubrique "Coaching chez Charlotte" que vous pouvez consulter par un lien en bas du blog "clubbonnesactions".

De plus je vais animer la création du Club des Aidants qui va offrir un espace de convivialité et de partage !   Si  vous êtes un aidant ou si vous connaissez quelqu'un dans votre entourage  dans cette situation, communiquer sans modération l'adresse du site "Aidant attitude".  A bientôt, avec toujours ce plaisir de nous enrichir et de nous porter vers le haut !

mercredi 2 février 2011

La belle histoire : La vie à bras le corps

Charlotte arrive au pas de course à la rédaction et pour cause, ce matin son réveil n'a pas chanté cocorico assez fort...  Désormais elle mettra une grenade sous le lit pour un décollage plus immédiat.
Charlotte : " Caroline a  deux vies : une professionnelle et une d'aidant familial. Elle vit dans un climat  de hautes exigences en permanence. De ce fait il lui reste pour elle  un  temps miniaturisé bafoué par une fatigue implacable... Mais aujourd'hui Caroline explique d'un ton enjoué : "J'ai eu un immense bonheur samedi dernier !" Chacun s'attendait à un évènement considérable et fulgurant... Quelle surprise quand elle se mit à évoquer : "  samedi je suis allée au restaurant japonais avec mes amis que je n'avais pas vu depuis   l'an 900 après JC.  C'est dire ! Nous finissions par nous voir uniquement par nos  Iphone 4. Heureusement Photoshop fait  le reste pour la bonne mine et le bon pied bon oeiL    Cette réunion pourrait paraître banale pour tout le monde mais pour moi c'est du registre de l'extraordinaire. Une grande tablée de 8 personnes  où la vie s'égaye de rires et de reconstruction d'un monde à notre image. Un immense tissage des coeurs est ressenti comme la prolongation de soi.  Un instant de grâce... Chaque mot, chaque sourire, chaque rire sont  un cadeau ! Désolé ce n'est pas le genre de cadeau à revendre sur internet. Il est à  un prix inaccessible même  pour le plus riche du monde ! Nous partageons Sushis et brochettes en joli pretexte,  dans un feu d'artifice  de gestes  qui gagnent en contagion.  Comme quoi il n'est pas nécessaire d'avoir un évènement panoramique pour être très heureux ! Une histoire apparement simple peut revêtir du merveilleux ! Je mets en relief l'intensité de ces instants car ils sont en tout point  une ivresse de bonheur !"   Merci Caroline pour cette belle histoire.

mercredi 26 janvier 2011

La belle histoire : Un nouvel horizon

Charlotte arrive pimpante et souriante ! Evidemment sa mission d’aidant familial lui donne tellement de bonheur en retour. Elle dit vouloir restituer ce qu’elle reçoit à tous les passants !
Là voilà qui pousse d’un coup d’épaule la porte de la rédaction :
Charlotte : « aimez vous la musique ? » J’ai rencontré Clara une artiste accomplie.  Plus particulièrement peintre qui compose toutes ses toiles avec des couleurs lumineuses orientées sur le jaune. Elle expose dans un loft toutes ses créations avec une fierté méritée.  
Un beau jour lors d’une visite d’appartement Clara s’extasie sur un magnifique piano à queue qui trône au milieu du salon . Elle dit au propriétaire : « Le rêve de toute ma vie aurait  été d’apprendre à jouer du piano ! »
Celui-ci lui répond : « Mais il ne tient qu’à vous d’apprendre dès aujourd’hui ! »
Clara :  « Maintenant je suis trop agée pour commencer un tel apprentissage… A 62 ans !! c’est trop tard ! »
Le propriétaire : « Il n’y a pas d’âge Madame, si vous ne le faîtes pas c’est plutôt l’envie et la motivation qui ne sont pas au rendez-vous ! »
Cette petite conversation a  percuté la croyance bloquante de Clara.
L'idée a suivi un  sentier pour aboutir en plein jour d'une réalité.   Elle a pris des cours de piano avec circonspection en premier lieu et avec engouement ensuite.  Cinq ans plus tard dans son loft il y a désormais un piano droit celui à queue est bientôt prévu…  Son assiduité, sa détermination ont eu raison de sa passion en attente depuis tant d’années.
Clara joue désormais les valses de Chopin dans une harmonie et un bonheur sans nom ! Parfois une belle histoire peut naître grâce à quelques mots détonateurs ! Alors soyons  généreux de ces petits mots aux grands effets !




                          LA REUSSITE  Charlotte arrive avec une main toute enrubannée de pansement ! Les sourcils froncés et la mine d...