samedi 23 novembre 2019

                           C'EST UN SIGNE !

Charlotte, ce matin à les mèches rebelles, elle a pris
 un coup de vent avant d'arriver à la rédaction ! 
Mais toujours sportive, elle arrive sur les chapeaux de roues de sa trottinette pas électrique !

Voici la belle histoire. Ariane raconte :

J'habite  sur la butte Montmartre avec pour voisin le Sacré Coeur. Sa vue sublime domine Paris   et soulève toujours en moi le même émerveillement ! 

Quand je veux prendre le bus le matin, en face de chez moi, systématiquement j'arrive trop tard !
La seule chose que Je vois, le dos de l'autobus et sa grande affiche publicitaire.  Son grondement de moteur semble démarrer avec arrogance, pour me dire : trop tard ! Sans compter les fois où le chauffeur a fermé ses portes devant mon nez, et mes mains écrasées contre la vitre ! j'avais couru comme une folle pour en arriver là, dépitée ... Essouflée, je poursuivais désormais le chemin à pieds.  

Cela a duré des mois. Pourtant, chaque fois je visais avec minutie l'horaire de son passage. Mais rien à faire ! Le comble de tout, j'étais toujours dans "le trop tard."

Du coup, cela m'a tellement agacée, j'ai décidé de ne plus prendre l'autobus ! Et de me forger des mollets de sportive, en marchant à pied une demie heure ! Fini ce transport qui nargue sa passagère manquée par une bouffée de fumée, de son tuyau d'échappement ! 

Cette petite déception du matin : Terminer !! 

Un beau jour,  je suis dans le hall de chez moi, et là, je vois l'autobus à l'arrêt. Très zen,  en me disant : 
"Cette fois, je m'en fiche pas mal, puisque j'y vais à pieds."

 Une satisfaction m'envahit. 
Je pousse la porte, je traverse, et l'autobus toujours là... Le chauffeur me regarde... Il m'attend.... Non ? je n'y crois pas ! Et bien si, l'incroyable arrive. 
 Le bus m'attend vraiment.  Je monte et remercie beaucoup le chauffeur... D'ailleurs, il a du trouver bizarre mon excessif merci, comme pour une chose extraordinaire. 

Je me suis dit voilà un signe  d'une leçon de vie. Quand nous voulons trop quelque chose, "à tout prix"  voilà bien  la pire méthode pour y parvenir.  Il faut un lâcher prise ! de la distanciation. là, il se produit parfois, qu'une porte fermée à 5 verrous s'ouvre comme par enchantement.  Si nous observons bien les signes de  notre quotidien, ils peuvent nous offrir une richesse pour le verbe être !




mardi 19 novembre 2019




       LE CHOIX D'UNE VIE 
                                                         
Enfin Charlotte arrive devant  la rédaction avec une trottinette électrique, cheveux au vent, et manteau flottant derrière elle ! toujours les oreilles couvertes par son bonnet Incas ! 
Voici la belle histoire :

Constance 96 ans, une énergie hors du commun qu'elle décrit ainsi : "Je suis née sur du 220 volts et je mourrai sur du 340 volts !". Elle pose ses mots  avec un accent chantant du sud. Des intonations de sa voix  montrent l'émotion qui surgit... Elle  raconte :

"Je me suis mariée bien jeune, plutôt heureuse du choix de mon mari. Gentil, courtois, avec des égards, amoureux tiède mais sincère.  Jusqu'au jour où nous avons eu un enfant... Un garçon. Celui-ci est né avec un handicap qui n'a pas été diagnostiqué tout de suite. Après des errances médicales terribles, un mot a été donné : Autiste. 

 Mon mari s'éloignait de plus en plus. Il se désintéressait de notre famille. Il me dit un soir :
"Maintenant, tu choisis, soit nous vivons ensemble tous les deux et tu mets notre fils dans une maison spécialisée, ou soit je pars je divorce tu entends !"

Alors là mon sang n'a fait qu'un tour... Je lui ai répondu tout de suite :
"Tant que je serai vivante jamais notre fils Paul ne quittera notre maison ! Jamais je ne le quitterai ! A prendre ou à laisser."
Mon mari n' a pas perdu de temps, il a pris une valise et claquer la porte. Je l'ai revu pour le divorce... et une autre fois dans la rue avec une jeune femme, il poussait un berceau.

Aujourd'hui à 96 ans, je suis tellement heureuse et fière de mon fils. J'ai tout prévu pour après, quand je ne serai plus là...

Paul est le plus grand bonheur de ma vie ! J'ai tenu ce que j'ai dit de ne jamais l'abandonner et de lui offrir le meilleur. Même à mon âge je m'occupe de lui, mais lui aussi, il prend soin de moi.  il me bouleverse de son Amour.  Du haut de mon grand âge, Je n'ai abandonné aucun combat pour lui et cela sera vrai jusqu'à mon dernier souffle !







dimanche 17 novembre 2019

 Chers Amis,

Votre fidélité à toute épreuve et vos emails nombreux me rappellent vers vous ! 

Quelle joie de voir l'intérêt suscité pour les belles actions ! Notre quotidien "trottinette, métro, bus,
 boulot  et enfin dodo" est propice à cela si nous ouvrons grand les yeux. Chaque personne qui vous rencontre doit repartir plus heureuse après vous avoir côtoyée ! L'acte le plus désintéressé, permettant juste de donner à sentir notre humanité ensemble. Bien voir "l'autre moi-même". Juste une philosophie de vie, il n'y a là rien de religieux.  Allons donc vers nos belles histoires !
                                  
                                 

                          LA REUSSITE  Charlotte arrive avec une main toute enrubannée de pansement ! Les sourcils froncés et la mine d...